top of page

Stocker des données dans l'ADN

Introduction

       "À l’heure où nous produisons de plus en plus de données et où se pose la question de leur stockage, les biologistes s’intéressant à ce problème se sont tournés vers l’un des disques durs les plus compacts qui soient : l’ADN.” (Source : The Conversation). 

       Effectivement, la quantité mondiale de données numériques doublant tous les deux à trois ans, leur stockage sur des disques durs ou des bandes magnétiques nécessite de plus en plus de ressources. De plus, le stockage classique est peu durable, puisque des données archivées sur CD ou bandes magnétiques doivent être transférées environ tous les 10 ans.

       Concernant, l’ADN, cette macromolécule d’origine biologique présente dans toutes les cellules, elle contient toute l’information génétique permettant le développement, le fonctionnement et la reproduction de celles-ci, encodées dans ses quatre bases nucléiques A, C, G et T, respectivement pour adénine, cytosine, guanine et thymine. Alors sur ce principe, ne pourrait-il pas contenir des données créées artificiellement, encodées dans les bases de l’ADN comme elles le sont sous forme binaire dans un ordinateur ?

       Et bien justement, pour stocker les données directement dans l’ADN, il suffit de prendre des données numériques ou de les convertir en séquence de 0 et 1 puis de les encoder directement dans les séquences des nucléotides. Pour cela, il existe plusieurs méthodes, à savoir une manière in vivo qui consiste à implanter des cellules contenant les données directement dans un être vivant et une manière in vitro, dans laquelle les données sont stockées dans un brin d’ADN se trouvant dans un tube à essai.

       Au sujet de la première méthode, celle in vivo, le format numérique, composé de 0 et de 1, est exprimé en signal électrique. Ainsi, pour coder un 0, il n’y a pas de signal électrique et une séquence issue du génome originel de la bactérie est intégrée dans le génome. En revanche, pour coder un 1, une séquence étrangère au génome de la bactérie est intégrée dans le génome. Malheureusement, il est plus difficile de manipuler l’ADN in vivo qu’in vitro, et de plus, la densité d’espace de stockage y est plus faible, l’encodage d’un 0 ou d’un 1 nécessitant pour l’instant environ 50 nucléotides. 

 

      À propos de la seconde méthode, celle in vitro, les données à conserver sont converties en séquence de 0 et de 1, elles-mêmes transposées en séquences de nucléotides A, C, G et T. La molécule d’ADN est ensuite synthétisée par des appareils dédiés, qui ajoutent les nucléotides souhaités les uns à la suite des autres pour former des brins d’ADN, le plus souvent longs de quelques dizaines à deux cents paires de bases. Une information assez volumineuse sera ainsi répartie sur plusieurs brins d’ADN, mais elle sera reconstituée à la lecture. Les molécules peuvent ensuite être stockées, souvent dans une solution aqueuse, l'accès à l’information se faisant par séquençage et interprétation des séquences obtenues. 

     De plus, même si le stockage de données dans l’ADN n’appartient plus tout à fait à la science-fiction, il reste beaucoup de travail à réaliser avant que cela ne devienne utilisable par le grand public. En effet, l’ADN se conserve bien et est très compact, des millions de nucléotides n’occupant que quelques micromètres. Néanmoins, les différents coûts impliqués, notamment pour écrire les données, sont encore bien plus élevés que ceux du stockage classique. Dans le meme temps, la vitesse de lecture des données est également un obstacle à lever. Ainsi, même s’il n’est pas impossible d’imaginer, d’ici quelques décennies, un rayon des archives remplies de tubes à essai contenant des livres sous forme d’ADN, il est en revanche peu probable de pouvoir regarder un film en glissant un échantillon d'ADN dans un hypothétique lecteur DVD génétique.


       Mais alors pourquoi ce sujet divise tant alors qu’il permettra d’étendre considérablement le stockage de données tout en réduisant la consommation de ressources énergétiques. Et bien d’abord, au niveau éthique, l'implémentation de cellules ou organismes dans un corps humain peut poser problème. En effet, la modification et l’utilisation du corps humain est un sujet sensible. De plus, d’un point de vue économique, le coût d’utilisation de ces méthodes est assez conséquent ce qui pose des interrogations quant à l’utilité d’investir dans cela par rapport à d’autres projets scientifiques. Par ailleurs, au niveau de la santé, il faudrait s’interroger sur les effets positifs et négatifs du stockage de données dans l’ADN. Enfin, d’un point de vue environnemental, est-ce une alternative réellement viable aux solutions plus classiques ?

Histoire

frise.jpg
Histoire
Acteur

Acteurs

Acteurs de la controverse.png

Les domaines principaux

     Dans le domaine biologique, les spécialistes des cellules et de leurs comportements vont permettre d'améliorer le stockage de l'ADN avec la technique « in vivo ». Les biologistes travaillant sur la synthèse de l'ADN et sur le séquençage pourraient permettre de grandement améliorer la viabilité du stockage pour plusieurs raisons :
  - réduire les couts
  - réduire le temps nécessaire pour produire l'ADN de synthèse
  - pouvoir lire une partie de l'ADN et pas uniquement sa totalité (ex si on veut voir des films de quelques dizaines de Go sur de l'ADN pouvant stocker 455 milliards de Go)
  - réduire les erreurs de séquençage et supprimer les contraintes actuelles (le pourcentage de G et C doit être plus grand que A et T, les séquences ne doivent pas être répétées…)

     Dans le domaine informatique, les spécialistes de la sécurité informatique vont permettre de sécuriser ce nouveau moyen de stockage de l'information, et les ingénieurs en informatiques vont créer des algorithmes optimisant l'encodage de différents supports (images, vidéos…) vers une séquence d'ADN.

  Dans le domaine juridique, les législateurs pourraient être amener à légiférer et les juristes à interpréter ces nouvelles lois.

  Enfin, dans le domaine social, tous les utilisateurs de cette technologie seront impactés car le stockage de données sera révolutionné.

Debat

Débat

Au niveau technique

  • La capsule d’ADN a une durée de vie de 100 000 ans comparé à un serveur (50 ans)

  • La taille d’un brin d’ADN est insignifiante par rapport à celle d’un serveur

  • La capsule d’ADN permet une grande mobilité et transportabilité comme une clé USB par rapport à un Data center

  • Il est possible de stocker 455 exaoctets dans un gramme d’ADN, en comparaison, un disque dur peut stocker 10 To et pèse 600 grammes

  • Au niveau du piratage, il faut savoir encoder et décoder l’ADN afin d’avoir accès aux données. De plus, il est possible d’utiliser la cryptographie pour crypter les données. C’est donc beaucoup plus sécurisé qu’un autre support

  • Il est plus facile de perdre des données d’un data center que d’un brin d’ADN

  • La migration des données demande beaucoup moins d’énergies avec un brin d’ADN et pollue donc beaucoup moins

  • Le stockage dans les capsules nécessite moins de composants électronique pour l’ADN c’est donc beaucoup plus écologique. Néanmoins, il faudra stocker ces capsules dans un entrepôt.

POUR

  • La capsule d’ADN a une durée de vie de 100 000 ans comparé à un serveur (50 ans).

  • La taille d’un brin d’ADN est insignifiante par rapport à celle d’un serveur.

  • La capsule d’ADN permet une grande mobilité et transportabilité comme une clé USB par rapport à un Data center.

CONTRE

  • Les conditions de conservation de l’ADN sont très strictes, la température ne doit pas être trop chaude, il faut une bonne pression et pas de soleil. De plus, la radioactivité impacte énormément l’ADN.

  • Le stockage de données dans l’ADN est aujourd’hui encore une procédure difficile à automatiser.

  • La quantité de capsules nécessaires au stockage des brins d’ADN n’est pas connue. Il faudra peut-être utiliser de nombreux entrepôts.

Au niveau informatique

POUR

  • Il est possible de stocker 455 exaoctets dans un gramme d’ADN, en comparaison, un disque dur peut stocker 10 To et pèse 600 grammes.

  • Au niveau du piratage, il faut savoir encoder et décoder l’ADN afin d’avoir accès aux données. De plus, il est possible d’utiliser la cryptographie pour crypter les données. C’est donc beaucoup plus sécurisé qu’un autre support.

  • Il est plus facile de perdre des données d’un data center que d’un brin d’ADN.

CONTRE

Au niveau écologique

POUR

  • La migration des données demande beaucoup moins d’énergies avec un brin d’ADN et pollue donc beaucoup moins.

  • Le stockage dans les capsules nécessite moins de composants électroniques pour l’ADN c’est donc beaucoup plus écologique. Néanmoins, il faudra stocker ces capsules dans un entrepôt.

Au niveau économique

CONTRE

  • Le projet est très coûteux, notamment le séquençage des données. Pour juste encoder deux images de taille 158x158, il faut compter 6000 €.

Au niveau biologique

CONTRE

  • Le stockage de données in vitro (dans un organisme vivant) possède de nombreuses contraintes au niveau biologique. Il ne faut pas tuer l’organisme en exerçant un mauvais séquençage. Il faut des séquences spécifiques qui ne doivent pas être modifiées. De plus, certaines enzymes peuvent enclencher des procédures chimiques pouvant porter atteinte à l’organisme afin de corriger les modifications ce qui engendre des pertes de données.

Autre

  • Le séquençage est une procédure qui introduit des erreurs, des délétions, des suppressions et des mutations de nucléotides. Il faut donc appliquer des méthodes de correction d’erreurs pour avoir un décodage robuste. Cela n’est pas encore possible, il faudra attendre 7 à 10 ans.

  • Seul le stockage des données froides est possible pour l’instant et pour plusieurs années encore.

  • Le séquençage des données dans l’ADN est très long.

  • Afin de lire les données, il faut séquencer tout l’ADN. Par exemple, si l’ADN contient 1000 photos, il faudra lire 1000 photos pour en récupérer qu’une seule. Cela nécessite beaucoup trop de calcul pour rien.

POUR

  • Il n’y a aucunes modifications d’organismes vivants donc pas de problèmes éthiques même si certaines personnes peuvent interpréter différemment.

  • Ouverture de nouvelles perspectives pour utiliser l’ADN.

  • Créations de nouveaux métiers.

CONTRE

  • Le grand public ne peut pas avoir accès aux séquenceurs, il s’agit de machines complexes qui nécessitent des notions scientifiques.

  • Si la technologie est démocratisée, des bio-terroristes peuvent apparaître puisqu’il n’existera pas de système de contrôle empêchant une personne de créer un virus.

  • C’est un projet pluridisciplinaire. La biochimie impose des contraintes que l’informatique doit respecter au niveau de l’adressage, du format de données. Il y a des contraintes et des compromis au niveau du coût et de la qualité.

Interview

Inteview

Dans le cadre de cette controverse, nous avons interrogé une professionnelle :

Melpomeni Dimopoulou :

Chercheuse postdoctorale au Laboratoire I3S, Université Côte d’Azur, CNRS 

A réalisé plusieurs thèses notamment la thèse Encoding techniques for long-term storage of digital images into synthetic DNA et a déposé différents brevets dans le cadre du stockage de données dans l’ADN.

Lien:https://www.linkedin.com/in/melpomeni-dimopoulou-75248a144/?originalSubdomain=fr

Suite à cette interview, nous avons pu répondre aux questions suivantes : 

Quel serait la durée de stockage des données par le biais de l’ADN ?

Le stockage des données dépend du support où on les stocke. Par exemple, les data center vont migrer les données tous les 5 ans juste pour s'assurer que les données restent intactes, pour assurer leur intégrité. Les disques durs, eux, peuvent durer de 5 à 10 ans, il faut donc aussi faire migrer les données dans ce laps de temps.

Cependant pour l’ADN, c’est théoriquement illimité mais pas éternel car il faut maintenir en condition parfaite les capsules hermétiques contenant l’ADN qui stocke les données. Il faut s’assurer que l’ADN soit bien protéger, de la lumière, de l’eau mais encore de l’oxygène qui pourrait corrompre les données, il y a toujours des conditions de température et de pression. Ainsi la société en charge peut faire des expériences pour voir que la durée serait proche des 100 000 ans.

Toutes les familles auront-elles besoin de la machine de séquençage pour lire les données ?

Oui mais celles-ci sont assez onéreuses, donc pour l'instant, le public ne peut pas avoir accès aux séquenceurs. Les biochimistes améliorent cette technique justement pour diminuer le coût. Mais en plus de cela, le séquençage est une procédure qui introduit des erreurs, délétions, suppressions et mutation de nucléotides donc il faut appliquer des méthode de correction d’erreur d’erreurs donc il faut avoir un décodage très robuste et s’assurer de prendre les bonnes données. Peut-être que dans 7 à 10 ans cela deviendrait une réalité.

Vous aviez aussi parlé de 2 machines de séquençage dans votre thèse, pouvez-vous nous éclairer davantage sur laquelle ce serait le mieux d’utiliser ?

Oui, il y a en effet 2 machines de séquençage mais ça dépend de ce qu’on veut :

- Illumina est plus robuste mais elle sera utilisée sur des éléments plus courts, la synthèse ne permet pas d’avoir de longs brins

- Nanopore induit plus d’erreur, mais cela coûte moins cher et permet de lire des brins plus longs puisque les erreurs sont au début et à la fin

La seconde coûte moins cher et c’est mieux pour les textes mais on peut pas en faire des long pour le moment cependant en l’état actuel des choses les scientifiques tentent d’aller plus loin que 300 nucléotides (limite actuel, ce qui n’est pas très long) et de mieux lire avec le séquençage. Les erreurs par exemple pour un texte, si on perd un symbole ou une lettre, ça peut se retrouver facilement, on utilisera donc Nanopore mais pour une image où c'est moins simple ce sera Illumina.

 

Dès qu’on a, par exemple, décoder une image de l’ADN, on utilise des méthodes classiques pour combler les trous des images par exemples inpainting.

Peut-on utiliser l’ADN pour remplacer les clefs USB d’aujourd’hui ?

Pour l’instant c’est surtout pour les données froides qu’on utilise l’ADN. Pour les données chaudes, ça s'annonce compliqué. C’est physiquement possible pour les données chaudes (aussi rapide que de la RAM). Microsoft a déjà réussi à automatiser le processus. Mais le temps de synthèse et de séquençage sont long donc l’intérêt serait d’améliorer leur vitesse.

Cela est-il intéressant pour le moment d’un point de vue économique ?

Coût de plusieurs dollars pour​​ un nucléotides et pour synthétiser deux petites images (-> ADN synthétique) coûte environ 6000 euros. C’est moins cher pour décoder mais les nouvelles machines (Nanopar par exemple) qui sont moins chères et introduisent de nouvelles erreurs.

L’automatisation a-t-elle bien évoluée depuis votre thèse ?

Des consortiums sont formés et ont pour but de standardiser le codage binaire en ternaire. Mais aussi l’alliance DNA storage où des scientifiques travaillent ensemble pour partager des expériences et des idées mais l’automatisation reste un processus compliqué. Ce n’est pas quelque chose d’évident, le premier étant Microsoft pour un petit mot « Hello » donc pour une plus grande échelle ce sera plus long.

Vous avez parlé dans votre thèse de deux méthodes pour stocker des données, pouvez-vous nous en dire plus sur la méthode in vivo ?

Avec la méthode in vivo, il y a un génome dans lequel on va injecter les informations, mais comme il y a des enzymes qui travaillent dessus, il peut donc y avoir des mutations. En plus le code est restreint (le pourcentage de G et C est réduit) donc la compression est beaucoup moins bonne. Il y a des séquences spécifiques qu’il ne faut pas trouver dans la séquence de données insérée, car cela peut couper au milieu. (cf document 1). Cependant la réplication est facile mais on va perdre des données (c’est moins onéreux et il y a d’autres avantages).

Pourrait-on stocker des données dans l’humain ?

Plutôt illégale niveau éthique, mais surtout si on peut stocker dans des capsules qui dure théoriquement 100 000 ans, pourquoi le faire dans l’Homme qui meurt environ à 80 ans ?  D’ailleurs il n’y aura pas trop de problème d’éthique car des scientifiques surveillent le code voir s’il n’est pas néfaste pour un organisme. Si ça donne des erreurs, les scientifiques font remonter l’info. Ils surveillent au cas où le code ne ressemble pas à un virus existant car il serait possible de créer un virus viral. Mais surtout il n’y a pas de problème d’éthique car ce n’est pas jouer au dieu, seulement du codage binaire en quaternaire.

 

On ne produit pas de vie car il n’y a pas de gènes dedans, juste de l’encodage. Mais il y aura toujours des gens qui vont mal comprendre et se plaindre. Et même en in vivo ça reste des bactéries. Après c’est seulement d’un point de vue scientifique, pas concernant l’utilisation.

Les méthodes que vous utilisez sont-elles bien protégées de pirates informatique etc...?

C’est très difficile de pirater de l’ADN, surtout qu’il faut connaître la méthode d'encodage et elles sont très variés, en plus on peut chiffrées les données avant de les mettre dans l’ADN

Donc oui c’est sécurisé en terme de piratage et de conditions environnementales (plus facile de perdre les données d’un data center qu’un brin d’ADN qui est minuscule mais qui contient autant de données. On va, aussi, moins pollué qu'un data center, car on va utiliser beaucoup d’énergie au début mais après on a pas besoin de migrer tous les 5 ans ni de refroidir constamment les serveurs.

Pour stocker l’ADN dans de bonnes conditions dans un but de data center, ce ne serait pas plus difficile de nos jours ?

Il ne faut pas grand-chose pour stocker, comme des frigos mais comme ça ne prend pas beaucoup de place parce que l’on stocke beaucoup d’infos dans un petit volume.

Ce qui est difficile par contre, c’est l’adressage des données (point à travailler car il faut un adressage efficace par rapport au nombre de données lues). Car il faut séquencer tout l’ADN.

 

Par exemple, si je veux lire 1 photo dans l’ADN , je vais devoir lire toutes mes données si je possède plus de 1000 photos il va y avoir beaucoup de calcul pour ça. Cependant, Imagen peut réduire le volume de la capsule (pour l’instant c’est juste que ce n’est pas courant) et cela permettrait de réduire le coût.

Comment pensez-vous que votre travail est controversé ?

C’est un très grand défi car c’est un sujet pluridisciplinaire. La partie biochimie impose des contraintes que l’informatique doit respecter et vice-versa. Il y a également le problème du coût mais plus cette méthode de stockage sera utilisée, plus cela évoluera dans le bon sens et son prix diminuera. Comme pour les méthodes de stockage précédentes, une carte micro sd de 28 Mo coûtait autant qu’une de 256 Go de nos jours.

Source

Sources

A. Pray, Leslie. 2008. « DNA Replication and Causes of Mutation ». 2008. http://www.nature.com/scitable/topicpage/dna-replication-and-causes-of-mutation-409.

« Acide désoxyribonucléique ». 2021. In Wikipédia. https://fr.wikipedia.org/wiki/Acide_d%C3%A9soxyribonucl%C3%A9ique.

Blawat, Meinolf, Klaus Gaedke, Ingo Hütter, Xiao-Ming Chen, Brian Turczyk, Samuel Inverso, Benjamin W. Pruitt, et George M. Church. 2016. « Forward Error Correction for DNA Data Storage ». Procedia Computer Science, International Conference on Computational Science 2016, ICCS 2016, 6-8 June 2016, San Diego, California, USA, 80 (janvier): 1011‑22. https://doi.org/10.1016/j.procs.2016.05.398.

Chia-Yen. 2015. « Bioart : transformations du vivant ». unmondemoderne (blog). 27 décembre 2015. https://unmondemoderne.wordpress.com/2015/12/27/bioart/.

« Code correcteur ». 2021. In Wikipédia. https://fr.wikipedia.org/wiki/Code_correcteur.

Corniou, Marine. 2017. « L’ADN, clé USB de demain ? - Québec Science », 30 mars 2017. https://www.quebecscience.qc.ca/technologie/ladn-cle-usb-de-demain/.

Cox, Jonathan P. L. 2001. « Long-Term Data Storage in DNA ». Trends in Biotechnology 19 (7): 247‑50. https://doi.org/10.1016/S0167-7799(01)01671-7.

Dimopoulou, Melpomeni. 2020. « Encoding Techniques for Long-Term Storage of Digital Images into Synthetic DNA ». Phdthesis, Université Côte d’Azur. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-03185468.

Dimopoulou, Melpomeni, Eva Gil San Antonio, Marc Antonini, Pascal Barbry, et Raja Appuswamy. 2019. « On the reduction of the cost for encoding/decoding digital images stored on synthetic DNA ». In GRETSI 2019. GRETSI 2019. Lille, France. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02400380.

Dong, Yiming, Fajia Sun, Zhi Ping, Qi Ouyang, et Long Qian. 2020. « DNA storage: research landscape and future prospects ». National Science Review 7 (6): 1092‑1107. https://doi.org/10.1093/nsr/nwaa007.

France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur. 2020. Marseille : un outil de stockage de données numériques, l’ADN. https://www.youtube.com/watch?v=hX2qEksazHc.

Hallier, Boris. 2021. « Une solution au stockage des données numériques : des documents encodés sur ADN font leur entrée aux Archives nationales ». Franceinfo. 23 novembre 2021. https://www.francetvinfo.fr/sciences/high-tech/une-solution-au-stockage-des-donnees-numeriques-des-documents-encodes-sur-adn-font-leur-entree-aux-archives-nationales_4854803.html.

Heckel, Reinhard, Gediminas Mikutis, et Robert N. Grass. 2019. « A Characterization of the DNA Data Storage Channel ». Scientific Reports 9 (1): 9663. https://doi.org/10.1038/s41598-019-45832-6.

Heckel, Reinhard, Ilan Shomorony, Kannan Ramchandran, et David N. C. Tse. 2017. « Fundamental limits of DNA storage systems ». In 2017 IEEE International Symposium on Information Theory (ISIT), 3130‑34. https://doi.org/10.1109/ISIT.2017.8007106.

Jordan, Bertrand. 2018. « L’ADN comme mémoire informatique ? - Chroniques génomiques ». médecine/sciences 34 (6‑7): 622‑25. https://doi.org/10.1051/medsci/20183406025.

Koppe, Martin. 2020. « Stockage de données : les promesses de l’ADN synthétique ». CNRS Le journal, 28 septembre 2020. https://lejournal.cnrs.fr/articles/stockage-de-donnees-les-promesses-de-ladn-synthetique.

Kulture-moi. 2016. L’ADN, futur moyen pour stocker nos données ? https://www.youtube.com/watch?v=hgonUDWWez4.

L, Bastien. 2021. « Stockage ADN : tout savoir sur la révolution du stockage de données ». LeBigData.fr (blog). 17 mars 2021. https://www.lebigdata.fr/stockage-adn-tout-savoir.

Li, Bingzhe, Nae Young Song, Li Ou, et David H. C. Du. 2020. « Can We Store the Whole World’s Data in {DNA} Storage? » In . https://www.usenix.org/conference/hotstorage20/presentation/li.

Lim, Cheng Kai, Saurabh Nirantar, Wen Shan Yew, et Chueh Loo Poh. 2021. « Novel Modalities in DNA Data Storage ». Trends in Biotechnology 39 (10): 990‑1003. https://doi.org/10.1016/j.tibtech.2020.12.008.

Mayer, Clemens, Gordon R. McInroy, Pierre Murat, Pieter Van Delft, et Shankar Balasubramanian. 2016. « An Epigenetics-Inspired DNA-Based Data Storage System ». Angewandte Chemie International Edition 55 (37): 11144‑48. https://doi.org/10.1002/anie.201605531.

McInerney, Peter, Paul Adams, et Masood Z. Hadi. 2014. « Error Rate Comparison during Polymerase Chain Reaction by DNA Polymerase ». Molecular Biology International 2014 (août): e287430. https://doi.org/10.1155/2014/287430.

Shipman, Seth L., Jeff Nivala, Jeffrey D. Macklis, et George M. Church. 2017. « CRISPR–Cas Encoding of a Digital Movie into the Genomes of a Population of Living Bacteria ». Nature 547 (7663): 345‑49. https://doi.org/10.1038/nature23017.

Stanley, Philip M., Lisa M. Strittmatter, Alice M. Vickers, et Kevin C. K. Lee. 2020. « Decoding DNA Data Storage for Investment ». Biotechnology Advances 45 (décembre): 107639. https://doi.org/10.1016/j.biotechadv.2020.107639.

Sun, Lichun, J He, J Luo, et D Coy. 2019. « DNA and the Digital Data Storage », janvier, 659.

Tanneur, Irène. 2021. « L’ADN sera-t-il l’avenir du stockage de données ? » The Conversation, mai. http://theconversation.com/ladn-sera-t-il-lavenir-du-stockage-de-donnees-159387.

TF1 Le JT. 2021. « Découvrez, en 3D, à quoi ressemblera le stockage de données ». 28 mars 2021. https://www.facebook.com/watch/?v=431596264808774.

Triou, Natacha. 2021. « Technologie d’archivage : 12 octets codés et stockés dans de l’ADN de cellules vivantes ». France Culture. 13 janvier 2021. https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-des-sciences/le-journal-des-sciences-du-mercredi-13-janvier-2021.

CONTRO-

-VERSE

Par Emma Mathieu,

Océan Sicard--Baux,

Loris Bouchez et 

Thomas Fournier

logo-univ.png
logo-IG.png
logo-polytech.png

© 2023 Créé avec Wix.com

Le site web suivant est un exercice réalisé par des élèves de 3ème année de l’école Polytech Montpellier dans le cadre du cours d’introduction au système d’information du département IG. Ces sites sont le résultat de travail d’étudiants et sont mis en ligne pour des raisons pédagogiques et didactiques ; une fois en ligne, ils ne sont plus mis à jour. Vos réactions et commentaires sont très bienvenus. Pour signaler une erreur, réagir à un contenu ou demander une modification, merci d’écrire aux élèves et à la responsable de l’enseignement (isabelle.bourdon@umontpellier.fr). Polytech Montpellier décline toute responsabilité pour les erreurs et les imprécisions que peuvent contenir ces sites.

bottom of page